Des racines et des L

Des racines et des L

Voyage d'étude à Berlin, Cracovie et Auschwitz


Mercredi 13 février 2013, Le mémorial pour les Juifs assassinés d’Europe de Berlin

Ce musée a été construit par Peter Eisenman. Il fut édifié le 25 juin 1999 et ouvert au public le 12 mai 2005. Le musée en lui-même est en sous-terrain mais des stèles représentatives des morts ont été installées sur la place au dessus du musée. Elles sont de différentes tailles et sur un sol irrégulier. Cela représente le sentiment d'insécurité des Juifs et leur instabilité en Allemagne.

Le musée est divisé en 5 salles : Le prélude, la salle des dimensions, la salle des familles, la salle des noms et la salle des lieux. Chaque salle a une spécificité, par exemple, la salle des dimensions représente les morts de chaque pays concerné par l’Holocauste pour savoir quel était l’ampleur des dégâts dans les différents pays.

Le design de chaque salle est différent et original. Par exemple dans la salle des familles, des panneaux pendaient du plafond et représentaient chacun une famille. Quant à la salle des noms, elle fut la plus étrange. Elle était sombre, des blocs blancs étaient installés au sol, des noms étaient projetés sur chaque mur et une voix racontait ce qui était arrivé à chaque personne dans différentes langues.

En résumé, ce mémorial est tout à fait original cela permet de marquer les esprits afin que chaque visiteur se souvienne de ce qui est arrivé. Linglet Angéline, Louiset Clélie, Paillette Agathe


27/04/2013
0 Poster un commentaire

Vendredi 15 février : Auschwitz-Birkenau

J'ai mis les pieds là où les déportés ont souffert... J'ai visité le camp d'Auschwitz 2 avec un groupe d’élèves, un camp où plus de deux millions de déportés ont vu leur vie et celle des autres se stopper brusquement.

 

Lorsque je suis entrée, la première chose que j'ai vue, c'est le chemin de fer. Un chemin de fer qui servait à la déportation. C'est bien réelle, ce long chemin n'existe pas qu'en film et lorsqu’on le voit en vrai, c'est encore plus impressionnant. Ce chemin de fer était recouvert de neige et au loin j’apercevais l'immense entrée principale du camp.

 

Après cela, j'ai visité un bloc. Je n'ai pas de mot et même avec le recul, je n'arrive pas à décrire le ressenti que j'ai eu lorsque j'ai vu les lits superposés, et le bloc en lui-même. Le bloc n'était pas isolé. Le froid pénètre de tout les côtés du bloc. Les conditions sont horribles !

 

Arrivée devant les ruines des chambres à gaz, rien qu'à imaginer que les personnes se faisaient brûler à cet endroit, j'ai préféré continuer et ne pas m'arrêter avec le reste du groupe. Ce n'est pas tout, après cela, je suis allé dans la pièce où les déportés subissaient des douches glaciales. C'est difficile à imaginer même si il y avait encore les pommes de douche.

 

En revenant de ce voyage, j'ai racontée à ma famille ce que j'ai vu mais c'est difficile de répondre à la question : « Comment tu te sentais ? » Il faut y aller pour le savoir car aucun d'entre nous ne ressent les choses de la même manière. Tout est question d'émotion, de sensibilité...

 

Le camp d'Auschwitz 2 est vraiment un camp à visiter et il est vrai que l'hiver est une bonne période car cela permet d'être dans les conditions les plus rudes tout comme les déportés à l'époque.


27/04/2013
0 Poster un commentaire

Vendredi 15 février : Auschwitz-Birkenau

L’après-midi du vendredi 15 février, nous avons pris la navette depuis le camp I pour nous diriger vers le camp II, connu sous le nom de Birkenau. À l’arrivée au camp, nous sommes passés sous l’impressionnante porte d’entrée de Birkenau, par laquelle arrivaient les trains transportant hommes, femmes et enfants destinés majoritairement à la mort. Nous avons constaté l’immense étendue du camp : les 170 hectares sont séparés en trois Lager : celui des femmes à gauche et celui des hommes à droite ; les familles tziganes étaient regroupées dans le fond du camp, à droite. Avec notre guide, nous avons visité différentes baraques en bois, rénovées pour certaines, contenant les couchettes des anciens détenus. Nous n’avons pas pu rentrer dans les baraques en brique qui hébergeaient les femmes, car l’accès y est devenu trop dangereux. Au passage dans la baraque des latrines (qui étaient communes et précaires), nous avons appris que les détenus n’y avaient accès que deux fois par jour, matin et soir, et ne pouvaient faire leurs besoins qu’en quelques secondes.

 

Nous nous sommes dirigés ensuite vers les vestiges des anciens bâtiments destinés à l’extermination massive : quatre chambres à gaz, accompagnés chacune de plusieurs fours crématoires ; les Allemands ont décidé de les faire « sauter » avant la libération du camp par les troupes soviétiques. Au bout des rails se trouve le premier lieu vers lequel étaient dirigés les détenus à leur arrivée. Dans ce bâtiment, les nouveaux arrivants subissaient une désinfection, recevaient leur « pyjama rayé » puis étaient dirigés vers leur Block. De nos jours, on peut voir une exposition regroupant les photographies ayant été retrouvées dans les affaires personnelles des prisonniers, récupérées par les Allemands. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés au mémorial extérieur, construit après la Seconde Guerre Mondiale en hommage aux millions de morts dans le camp. D’autres mémoriaux ont été installés à plusieurs endroits dans le camp, aux endroits les plus symboliques de la visite.

 

Cette visite a signé la fin de notre voyage ; cette conclusion, malgré la vue de la réalité des camps de concentration et d’extermination, nous laisse confus. En effet, tout ce qu’on a vu nous a paru assez « flou », assez abstrait par rapport aux faits appris en cours, et même si voir les camps nous met plus en condition par rapport à la vie des anciens détenus, les éléments plus concrets tels que les objets personnels récupérés et exposés à Auschwitz I nous ont paru, dans un sens, plus réalistes.


22/03/2013
0 Poster un commentaire

La visite du musée Oskar Schindler, Cracovie, Jeudi 14 Février 2013

 

 

 

Oskar Schindler est né le 28 avril 1908 à Zwittau et est mort le 9 octobre 1974 à Hildesheim. Il fut, pendant la Seconde Guerre Mondiale, l'un des plus importants sauveurs de Juifs. En effet, c'était un industriel allemand qui a sauvé pendant la Shoah 1100 juifs en leur proposant de travailler dans sa fabrique d'émail et de munitions en Pologne. Cet homme qui sauvait des juifs, était pourtant un adhérent du parti nazi. Il a fait sa fortune dans une usine d'émail de cuisine. Il connaissait le dirigeant du camp nazi situé non-loin de sa fabrique, Amon Göth, qui lui fournissait sa « main d'œuvre juive ». Lorsqu'il se rend compte de la situation des juifs, il décide avec sa femme Emilie et avec l'aide de son comptable lui-même juif Itzhak Stern de sauver les vies d'autant de juifs possible. Il a mit sa vie et ses biens personnels en jeu pour sauver ces vies et a même été jusqu'à Auschwitz pour récupérer ses ouvrières. Oskar Schindler a été arrêté plusieurs fois dans sa vie, mais l'une a beaucoup choqué l'opinion nazie : il avait embrassé une de ses ouvrières juives. Ce fut un homme bon. En effet, après la guerre, il est resté en contact avec les personnes qu'il avait sauvé et leur demandait des nouvelles. En 1963, il a reçu le titre de Juste parmi les nations. Oskar Schindler est à présent enterré à Jérusalem. Sa vie a été adaptée au cinéma par Spielberg et dans un livre de Thomas Keneally.

 

A notre arrivée au musée d'Oscar Schindler après le repas du midi pris dans un centre commercial, construit dans l'ancienne usine de Schindler, nous avons été divisés en 3 groupes de 20 élèves afin d'effectuer la visite. Le musée est organisé en différentes pièces, chacune retraçant une partie de la guerre ou de la vie d'Oscar Schindler. Nous avons vu le bureau de ce grand homme, ainsi que les casseroles fabriquées dans son usine exposées en vitrine. Nous avons également vu un mur sur lequel étaient inscrits les noms des Juifs qu'il a sauvés. Les murs des différentes pièces étaient surtout couverts de photos de guerre et parfois de photos représentant des moments de la vie de Schindler. De nombreuses machines à tamponner avec des sceaux étaient à notre disposition. C'est à notre sortie du musée en fin d'après-midi que nous avons eu droit à un temps libre dans la vieille ville de Cracovie.



22/03/2013
0 Poster un commentaire