Primo Levi, Si c'est un homme
Primo Levi, italien, raconte dans ce livre publié en 1947 son expérience dans le camp de concentration d'Auschwitz, de son arrestation à sa libération. Il est arrêté en tant que résistant, membre de Justice et Liberté, en 1944. Il est enfermé dans le troisième camp, pour travailler à la Buna, une usine de caoutchouc. Il explique la difficulté du travail épuisant. Il exprime ses sentiments éprouvés en vivant dans ces conditions effroyables (la faim, le froid, les mauvais traitements, les humiliations, la fatigue, le manque de place...). Il parle de l'organisation de la survie, la débrouille, les vols permanents. Une véritable « économie » se met en place dans le Lager (camp de travail) : chacun échange son bout de pain contre un bout de tissu, etc. Primo Levi commence l'écriture de son livre à l'intérieur même du camp. Il s'agit d'un difficile travail de mémoire : Primo Levi meurt en 1987, certains concluent à un suicide. Jade Duboc
Ce livre raconte l'histoire d'un homme, déporté à Auschwitz. On peut dire que son livre est un témoignage et qu'il est le récit de ce qu'il a enduré.
Dans son livre, Primo Levi raconte sa vie au camp, durant la deuxième guerre mondiale. Il fait paraître la lutte, l'organisation pour la survie des prisonniers, la peur, la faim, l'humiliation, l'instint de survie, la mort des déportés ; mais aussi le désintérêt total des prisonniers pour ceux qui sont malades. Il explique que dans les camps, la solidarité était très absente. En gros, ce livre raconte les horreurs de la déshumanisation.
Personnellement, j'ai adoré ce livre ! J'ai été captivée par l'expérience de cet homme ! Je n'ai qu'un conseil à vous donner : LISEZ LE ! Chloé Cusso
Sans doute le témoignage le plus célèbre de l’horreur de la vie dans les camps de concentration. Primo Levi, en écrivant cette partie de sa vie, ne veut pas « émouvoir » le lecteur et faire dans le pathétique ; il veut lui montrer à quel point l’homme peut être cruel et inhumain envers son prochain : « Je pensais que mes paroles seraient d’autant plus crédibles qu’elles apparaîtraient plus objectives et dépassionnées. » Entre réseaux de communication avec l’extérieur, trafic de marchandises, séjours à l’infirmerie et travaux difficiles à l’extérieur, Primo passera plus d’un an dans le camp de concentration d’Auschwitz, à tenter de survivre dans cet « enfer ». Un roman indispensable pour connaître la Shoah « de l’intérieur » ; Levi se fait porte-parole des 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre Mondiale à cause de la folie de l’idéologie nazie. Eléonore Banville
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